Merlines ( La Ville )

La commune de Merlines située en Corrèze est composé de 840 habitants en 2012 dont voici un petit descriptif de la commune

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Situation par rapport au département de la Corrèze :

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Le blason de la commune :

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le site web de la commune :

http://merlines.fr/

Histoire de la commune :

Sous l’Ancien Régime le territoire de Merlines dépendait du seigneur de Lagarde (Famille d’Ussel), et du prieur de Port Dieu.

Merlines fut un centre ferroviaire de grande importance de 1880 à 1952, puis, après la construction du barrage de Bort-les-Orgues, l’activité de la gare déclina au fil des ans.

À partir du 6 juillet 2014, la fermeture du tronçon entre Eygurande – Merlines et Laqueuille de la ligne d’Eygurande – Merlines à Clermont-Ferrand entraînera également la suspension de l’exploitation de la section de ligne entre Ussel et Eygurande – Merlines, le parcours s’effectuant en intégralité par autocar entre Clermont-Ferrand et Ussel. L’Intercités est alors limité au parcours Ussel – Bordeaux. En conséquence, la gare n’est plus desservie par aucun train à partir de cette date.

extrait de l’ article  » lepopulaire.fr » du 28 juin 2014 : voir ici

Grâce à l’évocation très imagée de Patrice Seuniac, je replonge dans la grande époque de la vapeur : « La compagnie Paris Orléans employait peut-être 150 personnes, on avait une rotonde couverte pour manoeuvrer les locomotives. La vie du bourg était calée sur les horaires des trains. Quand il y avait une correspondance pour Paris, l’avenue était noire de monde. Cette expansion a généré beaucoup de brassage. On a eu des Russes blancs et des gens de toute l’Europe qui sont venus s’installer ici. En 1917, certains autochtones ont vu des noirs pour la première fois : des soldats américains, qui ont joué du jazz dans les bistrots. »

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Pour Patrice Seuniac : « Merlines, c’est un peu un village du Far-West, ça a poussé d’un coup ». L’essor a bénéficié à l’agriculutre : les bovins de Haute-Corrèze étaient exportés en train. Certaines familles auraient fait « de jolies petites fortunes » Un boucher de l’avenue vendait ses salaisons jusqu’à Paris. Le début du déclin, tous les Merlinois en connaissent la date : 1952, ce qui correspond à la fermeture de la ligne vers Bort-les-Orgues, Neussargues et Béziers. Il faut s’imaginer que des Paris-Aurillac et des Paris-Béziers s’enfilaient dans cette vallée du Chavanon, entre Auvergne et Limousin. C’était la ligne vers la Méditérannée du Paris-Orléans.

La rivalité entre les grands réseaux ferrés a trouvé son point d’orgue avec une sorte de course aux barriques lancée par l’État : la ligne la mieux subventionnée devait être celle empruntant le trajet le plus direct entre le vignoble languedocien et Paris. Et c’est le PO qui a remporté la timbale avec cet itinéraire Paris-Béziers par Bourges, Montluçon, Eygurande et Bort. Les kilomètres ont été gagnés en taillant dans de la roche dure. « Mais les vitesses moyennes n’étaient pas si ridicules, signale André Tartière, un ancien cheminot d’Ussel, elles atteignaient 56 à 58 kilomètres par heure, malgré de fort dénivelés. » Il fallait environ 15 heures, à toute vapeur, pour faire Paris-Béziers.

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